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C'est vite dit

27 février 2015

In the heart of the night

Ok. Il est 4h43 et je ne dors plus. Je vais bien finir par me rendormir, du moins j'espère... L'angoisse me tord le bide et mes pensées tourbillonnent. Rien de constructif ne sort de tout ça, et j'ai envie de hurler "mais qu'est ce que je dois faire ???". Je vais écrire le texte le plus con qui soit, et certainement le plus inintéressant, mais finalement je m'en fous, personne ne vient ici. Je n'ai pas envie de détailler la situation de mon fils, je n'ai pas envie de décrire toute cette merde, alors je ne le ferais pas. Débat chez Caroline hier, et moultes témoignages sur la difficulté de la relation avec un adolescent. Bah purée, si je devais raconter, moi... Et il a que quinze ans, apparemment j'ai encore de bonnes années qui m'attendent... Putain... Bref... (Ah bah ouais je sais, c'est chiant à lire ! Enfin moi perso j'aimerais pas. Pas de fil conducteur, pas d'intrigue, contenu narratif nul... Du pseudo teasing et rien derrière... Ce qu'on peut faire de pire quoi...) Faudrait que j'arrive à me rendormir... Demain je serais claquée, la journée sera longue avec mes petits... P´t'être que si je prenais un bouquin... Bof, je sais pas trop... C'est dingue d'ailleurs comme je lis plus rien maintenant...j'ai ce David Lodge, là, mais j'ai du mal... Pourtant Lodge j'ai adoré en lire, c'est drôle, incisif et vraiment bien écrit. Mais là j'accroche pas trop. "Un homme de tempérament", c'est une sorte de biographie des dernières années de H.G. Wells. Mais comme je connais pas trop Wells ("La guerre des mondes", entre autres, mais rien lu de lui) j'ai du mal à rentrer dans le récit. Pfffff... Putain de bordel... Qu'est ce que je dois faire... Ça roupille ferme à côté de moi. Peut être que si j'essayais de caler ma respiration sur la sienne, ça marcherais....je faisais ça avec ma mère quand j'étais petite, quand je venais dans son lit tôt le matin. Elle dormait encore et je m'appliquais à plaquer mon souffle sur le sien. C'était impossible d'ailleurs, malgré mes efforts j'allais forcément plus vite qu'elle. Bon, je veux pas penser à ma mère. C'est devenue une personne... mauvaise, disons le tout net. Ça me rend tellement triste, surtout pour mes petits. Une grand mère méchante, quoi de pire ? Ok, donc je dois pas penser à mon fils, ni à ma mère... Bon... Me reste ma fille... Mes deux petits gars... Leur papa... C'est de l'ancrage chaud tout ça, évidemment. Mais... Ce putain de "mais" quoi ...
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23 février 2015

Le panneau vert

Il y a longtemps de ça j'avais lu dans un magasine le récit d'une femme qui racontait qu'un jour, elle avait craqué, trop de pressions, de fatigue, de stress professionnel et familial, et qu'au volant de sa voiture, elle n'était pas rentré chez elle. Elle avait continué à rouler, droit devant elle, arrivant en Normandie et y passant la nuit. Son récit m'a poursuivi longtemps, et je m'interrogeais : où est la limite entre l'acte pûrement égoïste et le réflexe salvateur ? Cette femme, qui lâchait la bride du rationnel sur un coup de tête, m'inspirait un mélange d'admiration (elle a réussi â lâcher prise) et de dédain (elle ne pense qu'à elle sans se soucier des conséquences). L'autre jour, par une belle matinée de ras le bol et de saturation diverses, j'étais au volant de ma voiture, le regard fixe et la main crispée sur le volant. Je roulais, donc, sans idée aucune de ma destination, quand soudain, j'ai vu le panneau vert. Celui sur lequel figure le nom de cette ville où j'ai passé l'année de mes 8 ans, celui qui me faisait penser à chaque fois : un jour j'y retournerais, pour confronter mes souvenirs avec le temps présent. Alors sans réfléchir, j'ai pris la direction indiquée par le panneau vert. J'ai enchainé les kilomètres, traversant des petits pays et tentant de rester indifférente à la voix sourde de la culpabilité, celle qui me susurrait : mais qu'est ce que tu fais là ? Rentre chez toi, ils sont sûrement inquiets, tu n'as pris ton portable, c'est n'importe quoi... Et puis je suis arrivée à destination. Alors j'ai tout revu... La maison aux briques rouges, identiques à ses voisines, dans cet alignement propre aux villes du Nord. La petite chapelle , à l'angle de la rue. Le trajet, que j'ai refait a pied, entre la maison et l'école (ce trajet dont mon père m'avait un jour dit "bah, ça doit faire 500 mètre" et qui m'a servi pendant longtemps de répère étalon pour cette distance). Le 8 à 8 n'existait plus sur la petite place ronde, mais le tabac y était encore, et je me suis demandé s'ils vendaient toujours les "pavés du Nord", ces caramels qui faisaient dire à ma mère, quand elle m'envoyait faire des courses et que je lui rendais la monnaie :"ah tiens ! Le chocolat en poudre a augmenté ?" J'ai marché dans les petites rues, il faisait froid et humide, les lieux n'avaient pas vraiment changé 30 ans après. J'étais seule avec une petite fille de 8 ans qui rentre de l'école, j'étais bien. Et puis je suis rentré retrouver les miens. Plus ma maison se rapprochait, plus redevenait vif le sentiment de culpabilité. Je me suis engagée dans l'allée, pas très fière, j'ai pénétré dans la maison, un peu piteuse...et mes petits m'ont dit "ah tiens, t'es rentré ?" avant de repartir en cavalant à leurs occupations. Ok. La prochaine fois, je me fais carrément un weekend end au bord de la mer. Je pense qu'ils ne s'en rendront même pas compte. Moralité : la culpabilité ne sert â rien, même qu'au fond on s'en doutait un peu...
13 février 2015

Quelques interrogations

Hier, il est arrivé un truc de dingue à mon blog. Jugez plutôt :

Capture d’écran (2)e

Autrement dit, on est passé du vide intergalactique à l'embouteillage d'un retour de week-end du 15 août. Ou presque, oui, bon.

Je suis quelque peu flattée, je vous avoue, me dire que le commentaire que j'ai laissé là-bas a été jugé suffisamment intéressant pour donner envie aux lecteurs de venir jusqu'ici. C'est gratifiant.

En revanche, il y a un revers à ce phénomène, qui me remplit de questionnements. En effet, comme je l'expliquais donc dans mon commentaire, ouvrir un blog était une façon pour moi de créer une fenêtre d'ouverture vers les autres. Au fond, la finalité de cet espace n'est pas de parler de moi, à la limite on s'en fout, je parle de moi parce que c'est la seule matière vive dont je dispose. Non, moi dans l'idéal, j'aimerais échanger, confronter des points de vue, avoir des retours. De l'interactivité quoi !

Or hier, quasimment 200 personnes ont atterries ici, et seulement 2 m'ont laissé un signe de leur passage (emmanuelle et Edith, un grand merci !).

Alors je m'interroge. Comment expliquer ce silence ? 2/200... Ca nous fait... 1% de commentaires (ouais je sais, mon niveau en maths est époustouflant, un jour, si vous êtes toujours là, je vous expliquerais comment faire !), ce qui je pense n'est pas représentatif du nombre moyen de commentaire laissé sur un blog (ce matin, j'ai décidé de faire dans le scientifique. Et le chiant, un peu, aussi !). Les raisons pourraient être :

- 1/ le manque d'interêt total de ce que je raconte (ok, la meuf arrete de fumer, ouais bon, d'accord. Pis elle peint des rayures sur des...quoi ? Des huches ? Bon, c'est quoi ce truc encore ? Et donc ? C'est tout ce qu'elle a à raconter ? Non mais sérieux, elle doute de rien elle, ah ah, allez, c'est pas tout ça, assez perdu de temps ici moi...)

- 2/ mon langage hautement soutenu (mon Dieu comme le niveau semble bas ici, "pondre des chiards", fi comme c'est vilainement écrit. Lorsque l'on ne sait pas manier correctement les outils que la langue française met à notre disposition, on s'abstient de créer un espace d'expression écrite, ça me paraît d'une évidence...)

- 3 / je n'ai pas d'autres idées...

Ce matin, donc, je m'interroge, et surtout je n'ai pas de solutions.  1/ J'arrête de fumer, ça me bouffe tout l'espace disponible dans le cervelet, et comme je suis à cran, 2/ j'écris mal. Mon niveau syntaxique et mon champ lexical sont capables d'être un poil plus élevés, n'en doutez point, mais je me lâche ici, le principe étant quand même, si j'ai bien compris, d'être soi même...

Alors quoi  ? Alors rien, je continue donc selon l'axe impulsé, en espérant que l'ouverture se fera, que les échanges auront lieu, et qu'il faut juste du temps...

Bonne journée !

11 février 2015

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Donc : je voudrais bien que l'on m'explique pourquoi plus les jours passent, et plus j'ai envie de fumer. C'est pas normal non ? Je veux dire, c'est pas logique, je ne m'attendais pas à ça. Les premiers jours, ah ah, mais comment c'était trop facile en fait de s'arrêter de fumer, moi qui m'attendais à me rouler par terre de frustration, maux de ventre et envie de meurtre dès le premier clampin croisé. C'est vrai, la semaine dernière a été sereine...Depuis ce week end c'est vachement moins easy. Et bordel, ça devient même de plus en plus dur, cette saloperie d'envie de fumer devient omniprésente.

Du coup je supporte plus grand chose en ce moment. Et tout prend une ampleur débile. Par exemple :

Hier, je discutais avec une amie sur Facebook. Enfin, quand je dis amie, en fait ça faisait bien longtemps qu'on s'était perdues de vue, et on venait de se retrouver par hasard. Bref, du coup échanges de banalités, qu'est-ce que tu deviens, bla bla bla... et forcément, à un moment :

Elle : Et toi, tu bosses ?

Moi : Non, plus en ce moment, je cherche mais je trouve pas, c'est chiant...

Elle : bah oui mais forcément avec quatre enfants, ça doit pas être évident, c'est normal que tu bosses pas !

Sur ce la conversation s'est achevée brutalement (elle était dans le RER si j'ai bien compris), et moi je suis restée dans ma cuisine, un goût amer dans la bouche.

Parce qu'en fait, je finis par ne plus supporter ces remarques qui, sous couvert de solliscitude, n'en sous-entendent pas moins que je suis une handicapée de la vie avec mes quatre enfants. Bordel, qu'est ce que c'est con comme manière de penser. Je veux dire, faut arrêter de croire qu'un nombre "pas standard" d'enfants va nous empêcher de nous investir pleinement. Ca se saurait non si la qualité du travail fourni dépendait du nombre de chiard qu'on a décidé de pondre ? Le discours bien pensant "ma pauvre comme tout doit être plus complique pour toi", je peux plus. Ma vie n'est pas forcément toujours simple, mais ni plus ni moins que la moyenne, et mes enfants n'y sont pour rien. Eux, à bien y reflechir, ça serait même plutôt un moteur qu'un frein. Alors bon...

Voilà, j'ai pas aimé. Je crois que je me suis sentie devalorisée. C'était très certainement pas l'intention de mon amie, mais ça n'empêche.

Fin de l'exemple.

Normalement, ça devrait glisser, je devrais m'en foutre, mais là je rumine ça depuis hier.

Une cigarette, par pitié...

 

A part ça, je repeins ma cuisine. Je mets AUSSI des rayures sur mes murs.

 

5 février 2015

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Ok. Bon alors je crois que clairement, la parution quotidienne, on va oublier. Je n'y arrive pas. Je n'ai pas le temps (ah ah ah - éclat de rire hystérique, je suis chômeuse, je vous rappelle).

Bref. Tout à l'heure, dans ma voiture, je réflechissais à ce que j'allais écrire, et ça coulait tout fluide. Evidemment c'est plus le cas. Mais je me souviens de la phrase qui m'était venue à l'esprit, une phrase qui résumait mon ressenti violent du moment : la cigarette, ça donne du sens à la vie. Ouah, à froid comme ca, qu'est ce qu'elle parait débile cette phrase ! Mais pourtant dans l'instant, elle s'imposait.

Troisième journée sans tabac donc. C'est gérable en fait, davantage que ce que j'apprehendais...Sauf dans les moments clés, les moments oú par réflexe on se dit "allez, encore un effort et après une cigarette"...et se rappeller que non, pas de cigarette...plus jamais de cigarette... Sentiment confus, mélange d'énorme frustration (je réalise à quel point la cigarette me sert à ponctuer les moments clés de la journée, une cigarette entre deux vagues, une cigarette comme pause, pouce et je repars. Ne plus avoir ce repère et cette gratification est peut-être ce qui me perturbe le plus), et d'un sentiment de liberté jouissif. Une renaissance, pas mieux.

Ce week end, j'étais encore fumeuse, et je rigolais avec une copine : "je crois que je vais m'arrêter tu sais, et puis même, si ca se trouve, après je fais une cure détox, j'ai lu ça quelque part, je me souviens plus de tout, mais notamment il fallait boire un jus de citron dans un verre d'eau chaude tous les matins". Ah ah ah, grosse rigolade avec ma copine, avec ça qu'elle m'a dit, c'est sûr que tu te désintoxiques, tu commences direct ta journée avec une bonne gerbe !!...

Hum... Ben ce matin...j'ai bu mon jus de citron, dans mon verre d'eau chaude. Une renaissance je vous dis, un autre moi, mais jusqu'où vais-je aller ?!...

PS: pour info, le jus de citron dans un verre d'eau chaude, j'ai compris rapidement de quelle manière c'est censé desintoxiquer, ahem... Puissant comme truc ! Pas la gerbe, non, disons que l'évacuation ne se fait pas par ce canal là....En tout cas ça marche du tonnerre !

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3 février 2015

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Bon. J'ai raté la marche hier, premier faux pas. Il y en aura d'autres, je ne me fais pas d'illusion.

Ce matin sous la douche, j'ai été envahie par une sorte d'euphorie, traversée que j'étais par une soudaine évidence : j'allais m'arrêter de fumer.

20 ans que je fume, pas loin d'un paquet par jour. M'arrêter jusqu'à présent me paraissait totalement impensable. Et d'ailleurs je n'en avais aucune envie. Vraiment aucune envie.

Mais ce matin, j'ai réalisé un truc : en ce moment, je suis tout le temps à cran, hyper irritable, sans une once de patience... bref, tout les symptômes de la personne qui essaie d'arrêter de fumer non ? Sauf que bon, en fait non, je continue de fumer, ce qui est bien con quand même !...

Mon illumination ne s'est en réalité pas formée dans la mousse et la vapeur d'eau : j'ai commencé à y penser ce week-end. Déja quelques temps que je me disais, en tirant sur ma clope sans trop savoir pourquoi, que c'était débile quand même... Je me regarde dans la glace, j'ai les traits tirés, le teint gris, et des cernes énormes sous les yeux. Je suis fatiguée, perpétuellement fatiguée. Je tire sur ma clope, et j'ai la sensation physique que la sève de mon visage se retire en mesure. Je vais finir comme une vieille pomme ridée. Et grise. Beuark...

Voila, donc hier soir j'ai terminé mon paquet, ce matin sous la douche, je trouvais le projet formidable, je me sentais prête, envahie d'une révélation qui frôlait la crise mystique..

Alors, disons que ma révélation s'est sérieusement étiolée tout au long de la journée... MAIS ! Il est 18 heures, et je n'ai pas fumé depuis hier soir. Ce qui est le laps de temps sans tabac le plus long que j'ai connu depuis des années. Maintenant, honnêtement, j'ai envie de courir au tabac à peu près 30 fois par heure. Mais je résiste. Putain, je veux y arriver.

 

Voila, sinon du coup j'avais une sorte d'énergie fébrile toute la journée, et j'ai quasi fini la huche. Première photo, la facade hier soir, qui ne me plaisait pas du tout. Je trouve les rayures latérales assez harmonieuses, là pour le coup ça faisait lourd et moche. J'ai donc essayé de restructurer, et je suis assez satisfaite du résultat. Me reste donc plus qu'à vernir.

30 janvier 2015

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La thérapie par la huche à pain... Pourquoi pas hein... Au point où j'en suis !

Non mais bon, c'est con mais j'aime bien ca, moi, peindre des rayures sur du bois. Ca m'aide à évacuer toutes ces interrogations stériles qui m'épuisent.

Je cherche du boulot. Je vous ai dit que je cherchais du boulot ? Non parce que j'ai vraiment cette sensation que tout s'articule autours de ça : chercher (ou plutôt trouver, hein, c'est mieux) du boulot.

Alors bon, je cherche, je trouve des annonces, je réponds....et puis rien... Invariablement, rien... C'est dingue... Pourtant je l'aime bien mon CV, il est pas si pourri, et puis j'étais contente de sa mise en page... J'ai même fini par vérifier que je ne m'etais pas trompé dans le numéro de téléphone (le truc ballot !)...Mais non...

En fait (finalement c'est pas mal d'ecrire, ça aide, c'est vrai ce qu'on dit !), je crois que j'étouffe sous le poids de l'angoisse (vais-je retrouver ?), et celui de la culpabilité (qu'est ce que je fous à peindre des rayures sur une vieille huche à pain pourrie, alors que je devrais chercher du travail).

Alors oui, bon, je sais, c'est pas rationnel... Bien sur que je sais les arguments qu'on pourrait m'opposer... Mais bon...

Sinon, je suis plutôt contente du résultat pour le moment (de ma huche à pain, donc, faut suivre oh !). Oui ? Non ? Vous en pensez quoi ? (Tentative faiblarde pour créer de l'interactivité sur mon blog qui compte pour le moment 5 visiteurs, probablement arrivés ici par erreur !).

29 janvier 2015

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C'est quasiment un contrainte que je m'impose de venir écrire ici, mais je veux m'y tenir.

J'ai la sensation de ne pas avoir grand chose à dire, je me fais violence.

Je n'arrive de toutes facons plus à me laisser aller, tant est grande la tension dûe à la frustration.

Je tourne en rond dans la maison, en essayant de me fixer des objectifs. Je n'y arrive pas vraiment. Je passe beaucoup de temps sur les sites de recherches d'emploi, et puis je lis les blogs des autres. J'ai la sensation de vivre une vie par procuration, j'absorbe le quotidien de ces inconnus, pour oublier que mon quotidien à moi n'est que vide.

Et pourtant c'est faux, evidemment que c'est faux, et je le sais bien : mon quotidien pourrait etre plein. Ne pas avoir de travail ne signifie pas ne plus exister. Il y a les quatres enfants, l'homme, la maison. J'ai des tas d'idees qui tourbillonnent, et aucune qui ne prend réellement corps. Mes pensées ne veulent pas rester en place. Paradoxalement, cette effervescence neuronale (!!) me rend totalement inapte au contact social. J'ai eu tout à l'heure au téléphone une chargée de recrutement d'une agence d'interim, je bafouillais, j'etais pathétique. J'etais censée la convaincre que j'etais hyper operationnelle, je crois qu'en fait j'ai surtout renvoyé l'image d'une pauvre névrosée !...

J'ai commencé à repeindre la huche à pain. Réaliser une activite manuelle me fait du bien, enfin je crois. J'ai des tas d'idees de trucs a faire, mais pas envie de les faire. Epuisant paradoxe. Je regarde mon visage dans la glace, je ne sais plus quel âge j'ai, 38 ou  48. Si je me sors de cette situation poisseuse, je sais que tout reviendra. Pour le moment j'ai même du mal a respirer.

28 janvier 2015

First

Premier article, donc.

Pas envie de me prendre la tête sur une jolie mise en page, pas aujourd'hui.

Je vais essayer de me tenir à ecrire ici tout les jours. c'est pas tres original comme objectif, mais pour moi il est de taille. Ouais. On verra bien.

Donc aujourd'hui, quoi de neuf, pourquoi je suis ici en fait ?

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